Lors du sac de Constantinople par les croisés en 1204, de très nombreuses reliques ont été volé et rapporter en Occident. Parmi elles, il y avait un "linceul" détenu par Othon de la Roche. Serait-il le linceul qui sera exposer à Lirey presque 150 ans plus tard ?
MAJ 2016 : Cette hyptohèse très répandue, repose en faite sur 2 documents principaux qui sont en faite pour un, un faux, et pour l'autre, inexistant. Je laisse quand même cette hypothèse en ligne pour montrer qu'il est facile de se tromper si on ne vérifie pas les sources. Il n'est donc pas prouvé que Othon de la Roche est possédé un jour le linceul de Turin. Aucun document ne l'atteste ou n'en parle.
De Sébastien Cataldo, le 08 janvier 2017
Avec ces livres, vous allez connaître toutes les bases des études sur :
- Le Tome 1 – Les évangiles, vous pourrez lire une synthèse théologique couvrant l’analyse des quatre évangiles au regard de leur correspondance possible avec le linceul de Turin… qu’il soit authentique ou non.
- Le Tome 2 - L’histoire, vous allez savoir si ce linceul peut être historiquement daté du Ier siècle.
- Le Tome 3 - la médecine, vous découvrirez ce que les médecins légistes ont déclaré quand ils ont examiné les blessures de l’homme du linceul.
- Le Tome 4 - la science, vous aurez toutes les connaissances requises pour comprendre les découvertes scientifiques les plus importantes et la controverse de la datation au carbone 14.
Alors, ne ratez pas les dernières découvertes et téléchargez les 4 livres gratuits.
Comme on l'a vu précédemment, l'histoire certaine du linceul de Turin ou Saint Suaire est attestée et suivie par des documents fiables à partir des années 1389.
Plusieurs hypothèses sont émises pour faire correspondre l'image d'Edesse ou Mandylion avec le linceul de Turin ce qui le ferait remonter selon les plus anciens documents au moins au VIe siècle.
Mais il n'est pour l'instant pas du tout démontré que le Mandylion que l'on pouvait voir à Edesse puis à Constantinople était en fait le linceul de Turin plié de tel sorte que l'on ne voyait que le visage comme le montre l'iconographie du Mandylion.
Mais la légende d'Abgar a parfois varié ne faisant apparaître non seulement le visage mais un corps entier. Les travaux de Marc Guscin vont dans ce sens.
Ceci étant, un événement et un document vont mettre fin à la légende d'Abgar et au Mandylion. (Je passe volontairement sous silence le manuscrits et les miniatures du Codex de Pray pour ne m'en tenir qu'aux documents "écrits".).
Je parle bien sûr du sac de Constantinople par les croisés en 1204 et le récit de Robert de Clari.
Puis il n'y a plus rien jusque l'apparition du linceul à Lirey en France.
Donc peut-on relier ces 2 dates, 1204 et 1389 ? Avec qui les relier ?
Résumons la situation à partir des documents retrouvés.
La légende d'Abgar parle depuis le VIe siècle d'un tissu (de la taille d'une serviette assez grande pour essuyer un visage) où apparaît le visage du Christ vivant, les yeux ouverts sans trace de sang ou de blessure car selon l'une des variantes de cette légende (voir étude sur le Mandylion) c'est le Christ de son vivant qui aurait pris ce linge pour s'essuyer la face et son visage serait resté "imprimé" dessus.
Jusqu'au Xe siècle la légende ne varie pas à quelques exception près (voir les travaux de Marc Guscin). Puis en 944 l'image d'Edesse est transférée à Constantinople.
Suivront des documents indiquant qu'un ou des linges sépulcraux sont exposés à Constantinople mais aucuns ne parlent d'une image sur un linceul sauf pour certains, assez rares, qui parlent de la légende d'Abgar où le Mandylion fait apparaître tout le corps et non seulement le visage.
Première conclusion, difficile de dire si le Mandylion est bien le linceul plié ne faisant apparaître que le visage et déplié à quelques très rares occasions faisant varier la légende d'Abgar ou si le Mandylion est indépendant d'un linceul portant l'image d'un corps entier. Un seul témoignage parle d'un linceul qui a enveloppé "l'incompréhensible mort nu". Mais dans ce document aucune image n'est évoquée mise à part celle du Mandylion (1)
Mais un récit vient tout bouleverser. C'est bien entendu celui de Robert de Clari (2).
En 1204 lors de la IVe croisade qui a vu la prise de Constantinople par les croisés, Robert de Clari décrit dans une église au Boucoléon " Il y avait deux riches reliquaires..dans l'un il y avait une tuile, et dans l'autre une toile.". On reconnaît donc ici le couple Toile d'Edesse/Tuile issu de la légende d'Abgar mais pour une fois Robert de Clari ne dit pas qu'une image se trouve sur la toile. Bien au contraire dans une autre église aux Blachernes il décrit un linceul avec l'image d'un corps entier " … le linceul où Notre Seigneur fut enveloppé, et qui chaque vendredi était dressé tout droit si bien qu'on pouvait y voir distinctement la représentation de Notre Seigneur."
Puis il conclut en expliquant qu'après le sac de Constantinople en 1204 "...et personne, ni Grec ni Franc, n'a su ce qu'il devint quand la ville fut prise."
Deuxième conclusion suite à ce témoignage : Il est encore plus difficile de conclure que le Mandylion est le linceul avec l'image du corps entier que Robert de Clari voit en 1204 dans l'église des Blachernes. Si on ne se base que sur ce témoignage pour le linceul et son image et sur les précédents témoignages, il y avait bien 2 reliques avec une image ; le Mandylion avec le visage du Christ (même si j'insiste sur le fait que Robert de Clari ne décrit aucune image sur la "toile" qu'il voit dans un reliquaire contrairement à l'ensemble des témoignages connus décrivant le Mandylion), et un linceul avec l'image du corps du Christ.
On peut donc faire 2 hypothèses :
- le Mandylion est le linceul plié qu'a vu Robert de Clari puisqu'il ne décrit pas d'image sur la toile qu'il voit dans l'église du Boucoléon.
- Il y a bien 2 reliques différentes portant chacune une image du Christ, le visage pour l'une (Mandylion) et le corps entier pour l'autre (linceul vu par Robert de Clari aux Blachernes).
Après 1204, le Mandylion disparaît ainsi que le linceul des Blachernes. En 1389, une polémique éclate à Lirey concernant un linceul du Christ portant son image.
Peut-on relier alors ce linceul de Lirey à celui volé à l'église des Blachernes de Constantinople ?
Plusieurs hypothèses ont été émises (Templiers, croisade de Geoffroy de Charny à Smyrne, Trésor de la Sainte Chapelle) mais une seule est assez documentée (pour l'instant, car l'histoire du linceul de Turin évolue en fonction des découvertes) pour pouvoir prétendre à combler ce "trou" historique.
MAJ 2016 : ATTENTION, à partir de là, les documents présentant Othon de la Roche comme possesseur d'un linceul sont des faux.
C'est l'hypothèse Othon de La Roche, premier duc d'Athènes (3)
Othon de La Roche "se croise" en 1201 à l'abbaye de cîteaux (4). Il participe à la IVe croisade qui verra la sac de Constantinople par les croisés latins.
Peu de temps après, il devient Duc d'Athènes entre la fin de 1204 et le début de 1205 (5).
Aucun document ne permet d'affirmer que pendant le sac de Constantinople ou juste après, Othon de La Roche est pu "volé" ou se faire attribuer le linceul que De Clari a vu en 1204 aux Blachernes.
Cependant il fait parti des croisés Bourguignons qui suivent Henri de Flandres dans le palais des Blachernes (6), où se trouve l'église dans laquelle Robert de Clari dit avoir vu le linceul du Christ et son image. Mais rien ne prouve qu'Othon s'en est emparé à ce moment là. (Selon scavone malgré ce que dit Chamard)
Sauf si la lettre de Théodore Ange Comnène (date supposée de 1205, voir plus loin) est vraie, Othon possède le linceul à cette date.
Pourtant, plus tard, des documents attestent la présence à Athènes du linceul du Christ volé par les croisés. Or à cette époque le duc d'Athènes n'est autre qu'Othon de La Roche.
----------------------------
Une parenthèse.
Quelles ont été les possessions d'Othon de la Roche en Grèce et qui lui a succédé :
Une charte de 1251 (7) indique que les possessions d'Othon Ier en Grèce avaient été partagé auparavant entre ses deux fils : Guy reçoit la seigneurie d'Athènes comprenant Thèbes et Livadia, et Othon II la seigneurie d'Argos et de Nauplie.
Cette charte fait état de la vente des territoires du Péloponnèse d'Othon II de la Roche à son frère Guy. Mais également cet acte nous indique qu'Othon II de la Roche prend possession entre autre du château de Ray-sur-Saône.
Voici l'extrait du document de Jean Longnon qui relate cet événement (8) :
"Son fils Othon II de la Roche cède son territoire du Duché d'Athène à son frère en 1251 : C'est une charte originale sur parchemin, — munie encore de deux des trois sceaux qui l'authentifiaient, — par laquelle Othon de la Roche, seigneur de Ray, notifie que, avec le consentement de sa femme Marguerite et de sa fille Guillermette, il a vendu à Guy de la Roche, seigneur d'Athènes, son frère, les châteaux d'Argos et de Nauplie avec leurs dépendances et qu'il a reçu de Guy pour cette terre quinze mille perpres 33 de bon or, ainsi que tous les droits que celui-ci avait ou pouvait avoir en Bourgogne et en Champagne, venant d'Othon de la Roche, son père, et d'Isabelle, sa mère ; qu'il s'est dévêtu des droits qu'il avait dans la terre d'Argos et de Nauplie en la main de Guy, son frère, et d'Agnès, dame d'Athènes, femme de celui-ci, et les en a revêtus ; et qu'il s'engage, sous peine de deux mille marcs d'argent, à tenir fermes et stables ces choses et de les faire approuver par son fils Jean et sa fille Isabelle ; il a scellé de son sceau cet acte et à sa prière Gérard, évêque d'Argos, et Guillaume de Villehardouin, prince d'Achaïe, ont scellé l'acte de leurs sceaux ; ce fut fait au château de Nauplie, le 19 avril 1251.
(Document disponible aux archives royales de La Haye et il porte la cote : harters collectie Van Spaen, n° 1. Il provient de la collection du baron Van Spaen et faisait partie d'une série de cinq documents concernant la seigneurie d'Argos et de Nauplie ainsi que ses seigneurs, dont les derniers appartenaient à la maison d'Enghien. Le baron Van Spaen tenait de famille ces documents.)
Cet acte, par ses détails et par les nombreux noms qu'il renferme, est précieux pour tous les renseignements nouveaux qu'il apporte. Le principal a trait à la personnalité de Guy de la Roche, seigneur d'Athènes : il est dit expressément frère d'Othon seigneur de Ray, lequel se dit fils d'Othon de la Roche et d'Isabelle ; Guy était donc, d'une façon indubitable, le fils, et non le neveu, d'Othon, le premier seigneur d'Athènes.
Othon II de la Roche avait hérité de son père, outre les châteaux d'Argos et de Nauplie, la seigneurie de Ray dans la comté de Bourgogne.
Des diverses personnes nommées dans l'acte du 19 avril 1251, les unes nous sont déjà connues et les autres sont nouvelles pour nous. La femme d'Othon II, Marguerite, est nommée par J.-B. Guillaume et aussi son fils Jean, qui lui succéda comme seigneur de Ray. Mais nous n'avions jusqu'ici aucune mention de ses filles Guillermette et Isabelle. De même, ce document nous apprend le nom de la femme de Guy de la Roche, seigneur d'Athènes, Agnès."
Le château de Ray-sur-Saône est donc la propriété des De La Roche depuis Othon 1er de La Roche, premier seigneur d'Athènes, nous y reviendront plus tard.
Revenons à Othon I de la Roche Duc d'Athènes.
Deux documents permettent de savoir qu'un linceul se trouve à Athènes.
C'est d'abord une lettre datée de 1205, par Théodore Ange Comnène adressé au Pape Innocent III.
Dans celle-ci, il se plaint des pillages des croisés "... aux Français ce qu'il y avait de plus sacré...le Linceul où fut enveloppé après sa mort et avant sa résurrection Notre Seigneur Jésus Christ. Nous savons que ces choses sacrées sont conservées à Venise, en France, et autres pays des pillards, le sacré Linceul étant à Athènes...". (9)
Enfin un dernier document permet d'affirmer que le linceul volé à Constantinople est à Athènes. C'est une lettre attribuée à l'empereur Alexius V Mourtzouphlus qui se plaint au pape Innocent III qu'après la prise de Constantinople en 1204, il ait été détrôné par les croisées puis exilé et que les trésors de son empire ont été volé dont "son" Saint Linceul qui se trouve désormais à Athènes aux mains d'Othon de la Roche. (11)
Ces deux documents prouvent que le linceul qui se trouvait à Constantinople avant l'arrivé des croisés en 1204, se trouve au plus tôt en 1205, à Athènes aux mains d'Othon de la Roche. Il est très probable que ce linceul soit celui décrit par Robert de Clari.
Othon de la Roche est encore signalé à Athènes en 1225 par une une Bulle papale d'Honorius III datée du 12 février 1225 (12). C'est le dernier document qui atteste de la présence à Athènes d'Othon de La Roche.
La même année, son fils Guy de la Roche devient duc d'Athènes. (13)
En 1234 Othon de la Roche est déjà mort. C'est son fils Othon II qui l'affirme dans un document de l'abbaye de Charlieu (14).
Un autre document permet de dire qu'il est en France lors de sa mort. Sa femme Elisabeth meurt en 1236 deux ans après la mort d'Othon. Dans ce document on la désigne comme "...jadis duchesse d'Athènes". (15) Retrouvé dans les archives du diocèse de Langres où la famille de Ray avait des propriétés, ce document prouve qu'Othon et sa femme ont passé les dernières années de leur vie en France.
Othon de la Roche, seigneur de Ray, premier Duc d'Athènes est enterré en France. Sa tombe se trouve dans l'église de Saint Laurent à Seveux, un petit village situé près de Ray-sur-Saône, preuve qu'il est mort en France et non à Athènes.(16)
Dans une des tours il y a une reproduction de la pierre tombale d'Othon I de la Roche qui est enterré à Seveux.
Mais le plus intéressant s'est la présence d'un petit coffre en bois de 46 x 27 x 32 cm.
Un panneau descritpif sur ce coffre indique que ce dernier a contenu le linceul de Jésus, rapporté de Constantinople lors de la IVe croisade par Othon de Ray en 1206. Ce serait un envoi d'Othon à son père pour en faire don à la cathédrale de Besançon. (17)
Théorie cependant mise à mal par le fait que Pons de la Roche, le père d'Othon I, est mort en 1203 et que la famille de la Roche n'aurait pas pu prendre la responsabilité de faire exposer en tant que relique le linceul du Christ volé à Constantinople du fait notamment de la bulle Papale de 1215. Ce linceul a donc du être amené au château plus tard.
Dans le château se trouve aussi un tissu où est peint l'image d'un homme ressemblant au linceul de Turin mais surtout très similaire au linceul de Besançon.(18)
Aucun document précis n'indique quand le linceul qui était contenu dans ce coffre est arrivé en France, mais il est clair qu'Othon de la Roche, premier seigneur d'Athènes, a obtenu le linceul de Constantinople et qu'il l'a rapporté en France.
L'interdiction faite d'exposer des reliques sans l'autorisation de l'église et uniquement dans un reliquaire (concile de Lateran 11 novembre 1215) et les sanctions du Pape Innocent III faites aux voleurs de reliques durant la prise de Constantinople de 1204, expliquent certainement l'absence de document d'époque ou l'absence d'exposition de ce linceul par la famille de la Roche pendant plusieurs dizaines d'années.
Othon de la Roche grâce à son épouse Isabelle de Ray devient Baron de Ray. Il meurt avant 1234.
Ils auront 3 enfants : Guy, Bonne, et Othon II.
Othon II meurt en 1254 laissant 2 filles Guillermette et Isabelle (ou Elisabeth) et un fils Jean qui deviendra Baron de Ray-sur-Saône (19).
Isabelle (ou Elisabeth) de Ray épouse Henry I de Vergy (20). ils auront un fils Jean.
Puis Jean se marie à Marguerite de Noyers. Ils auront un fils Guillaume.
Guillaume se mariera à Agnès de Durnay. Ils auront une fille qui se nommera Jeanne de Vergy.
La même Jeanne de Vergy qui se mariera plus tard à Geoffroy I de Charny, celle-là même qui exposera le Linceul de Lirey futur linceul de Turin.
Bien évidement les documents manquent pour expliquer comment le linceul de Constantinople a pu passer de la Famille de la Roche à la Famille de Vergy.
Peut-être que le déclin des De La Roche à Athènes (21) a poussé cette famille, alors liée par mariage avec Henry I de Vergy par Isabelle de Ray, à vendre le linceul pour financer les territoires d'Athènes. La famille de Vergy étant à l'époque très importante politiquement en tant que Sénéchal de Bourgogne. (22).
Tout ça bien sûr dans le plus grand secret, étant donné l'origine "trouble" de ce linceul.
Références :
- "Missing years" of the Holy Shroud - Alessandro Piana - Disponible ici :
http://www.acheiropoietos.info/proceedings/PianaMYHSWeb.pdf
- Documenting the Shroud's missing years - Daniel Scavone - disponible ici :
http://www.acheiropoietos.info/proceedings/ScavoneBesanconWeb.pdf
- Les premiers ducs d'Athènes et leur famille - Jean Longnon : Journal des savants. 1973, N°1. pp. 61-80 - Disponible ici : http://www.persee.fr
1 - Eloge de Jean Mésaritès : A. Heisenberg, éd. Der Epitaphios des Nikolaos Mesarites auf seinen Bruder Johannes) Munich, 1923, P27, 1. 22-24 et 27-30. - voir étude complète d'E. Poulle - Les sources de l'histoire du linceul de Turin, revue critique - Extrait de la Revue d'Histoire Ecclésiastique. Vol. 104 (2009), N°3-4.
2 - R. di Clari, La conquista di Costantinopoli, Nada Patrone A. M., ed., Genoa, p. 227 (1972).
3 - Ed. Scheffer-Boichorst dans Monumenta Germaniae historica, Scriptores, t. XXIII, p. 885.
4 - H. de Salverte, histoire du château de Ray, Ed. Sequania, Besançon, p. 15 1999.
5 - Selon Scavone (Scavone D. C., La Sindone di Torino, Othon de La Roche, Besançon, e il Memorandum d'Arcis : Un'elaborazione e una sintesi, in Collegamento Pro Sindone, janvier-février 1993, p. 37
6 - F. Chamard (Dom.), Le linceul du Christ, étude critique et historique, Oudin, Paris, pp. 40-41(1902)
7 - Longnon Jean. Les premiers ducs d'Athènes et leur famille. In: Journal des savants. 1973, N°1. pp. 61-80.
8 - Les premiers ducs d'Athènes et leur famille - Jean Longnon : Journal des savants. 1973, N°1. pp. 61-80
9 - voir la note 51 sur www.shroudstory.com/scavone/scavone27.htm : Pasquale Rinaldi, "Un documento probante sulla localizzazione in Atene della Santa Sindone dopo il sacheggio de Costantinopoli," in Coppini (supra n. 30) 109‑113. The letter was rediscovered in the archive of the Abbey of St. Caterina a Formiello, Naples: folio CXXVI of the Chartularium Culisanense, originating in 1290, a copy of which came to the Naples as a result of close political ties with the imperial Angelus-Comnenus family from 1481 on. The Greek original had been lost, but a Latin translation was available to Rinaldi. There the wording was linteum quo post mortem et ante Resurrectionem noster Dominus J. C. involutus est.
11 - A. Legrand, "Du Nouveau pour le Suaire de Turin: Une Lettre de l'Emperor Alexis V", Notre Histoire, Librairie Taillandier, Paris (Décembre 1982).
12 - Regesta honorii papae III, 332-986, 1819, 3924-4503-4514.
13 - C. Hopf, Chronique gréco-romaine inédites ou peu connues, Weidman, Berlin, p.473, 1873
14 - J.B. Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Vieille, Besançon, 1757, t. I, pp. 66-67 (1757)
15 - J. Vignier: Décade historique du diocèse de Langres, t. III, fol. 16, Bibl. nat., Fr. 5995. — Chappes, Aube, arr. et cant. Bar-sur-Seine.
16 - "Missing years" of the Holy Shroud - Alessandro Piana -2010 - http://www.acheiropoietos.info/proceedings/PianaMYHSWeb.pdf
L'épitaphe gravée est la suivante : MOLA SUB ISTA CI PREMITUR OM(ni)S RAIANI OTHO ROGATE DEUM NE PREMAT HOSTIS EUM. « Sous cette pierre est enseveli Othon de Ray, priez Dieu pour que l'ennemi ne le surprenne plus. »
17 - F. I. Dunod de Charnage, Histoire de l'Eglise, Ville et Diocèse de Besançon, Besançon, (1750). C. Perreciot , Princes et signeurs de Franche-Comté qui se sont distingués dans les Croisades, (1867).
18 - J.J. Chifflet, De Linteis Sepulcralibus Christi, Antwerp, (1624)
19 - Père Anselme de Sainte-Marie (Pierre de Guibours), Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne et de la maison du roy et des anciens barons du royaume, Reprod. Estienne Loyson, Paris, (1674)
20 - Piana, Sindone gli anni perduti, Sugarco, Milan, pp 90-91 (2007)
21 - "Missing years" of the Holy Shroud - Alessandro Piana - Disponible ici : http://www.acheiropoietos.info/proceedings/PianaMYHSWeb.pdf
22 - N. Currer-Brings, The shroud and the Grail, St Martin's Press, New York 1987
Lisez les autres articles en relation avec l'histoire du linceul :
- Le manuscrit du Codex de Pray
- L'iconographie du visage du Christ
- L'histoire certaine du linceul
- Les Evangiles parlent du linceul
- Othon de la Roche et le linceul
A propos du site
Le linceul de Turin ou Saint Suaire est un objet archéologique fascinant, qu’il soit un vrai linceul ayant recouvert le corps de Jésus de Nazareth ou qu’il ait été créé par l’homme pour représenter la Passion et la mort du Christ. Mais comme toutes les « reliques », ce tissu et cette image opposent les croyants que les sceptiques. Ce site, les conférences et les livres qui sont proposés par l’auteur sont là pour faire la différence entre croyance et science, démêler le vrai du faux et dépassionner les débats en ne proposant que l’approche scientifique du sujet. Même s’il est possible de faire de ce linge le rapprochement avec le linceul du Christ pour un croyant, il n’en reste pas moins que c’est la science et l’histoire qui pourront confirmer ou non l’authenticité du linceul de Turin. Enfin, même si la science continue d’affirmer que ce linceul n’est pas celui de Jésus de Nazareth, car il ne faut pas oublier qu’il peut toujours s’agir d’un « vrai » linceul ayant contenu le corps ensanglanté d’un homme quelque soit son époque, il n’en reste pas moins que l’étude de son histoire et le mode de « fabrication » de son image restent des recherches passionnantes et constituent l’essentiel des propos de l’auteur. Quelle que soit l’issue de cette « histoire », l’auteur proposera d’étudier ce linceul comme tout autre objet archéologique d’un point de vue historique et scientifique pour comprendre comment il a été « fabriqué ».
www.linceul-turin.com - Copyright © Tous droits réservés Sébastien Cataldo 2008-2022 - Mentions légales - Contact - CGV - Affiliation
Site créé et hébergé en France